**** Si vous recevez cette lettre, par Sarah Blake

Alors que l'Europe croule sous les bombes nazies, l'Amérique continue son existence douillette. La journaliste américaine Frankie Bard, reporter à Londres, tente de sensibiliser ses compatriotes. Dans un petit village du Cape Cod, deux femmes écoutent ses récits poignants: la postière et la femme du médecin parti soulager les victimes du Blitz. Le destin de ces trois femmes sera lié par une lettre à transmettre.

Cette façon de raconter un moment si souvent relaté m'a beaucoup plu. Car ici l'auteure ne s'attache qu'aux gestes quotidiens et ne s'intéresse qu'aux humbles victimes de cette folie meurtrière. Et tout comme la journaliste, nous nous demandons: à quoi sert la vérité? Peut-on vraiment changer le cours des choses? Et si oui, jusqu'où va notre responsabilité?

En
ce sens, il existe un lien certain avec Le camp des Justes de Gil Courtemanche.


Blake, Sarah. Si vous recevez cette lettre, Calmann-Lévy, 2011, 360p.

Remarque: La version
numérique de ce livre porte le titre La postière.

**** Le camp des Justes, par Gil Courtemanche

Pour le "juste" (idée empruntée à Camus), l'humanité passe avant les idées.
C'est la position que défendait Gil Courtemanche dans sa chronique du Devoir (2002-2011).

Les Éditions du Boréal reprennent ici ses meilleurs textes. On appréciera cette langue toujours claire et vibrante, ces analyses fines, cette culture profonde. On regrettera la mort de ce pourfendeur de la langue de bois et des demi-vérités que nous assènent encore et toujours les riches et les puissants. Car hélas, le monde ne change pas beaucoup.


Courtmanche, Gil.
Le camp des Justes, Boréal, 2011, 296 p.

Remarque: J'ai emprunté la version numérique de ce livre à BAnQ:

http://www.banq.qc.ca/ressources_en_ligne/livres-numeriques/index.html


****½ Monsieur Lahzar, par Philippe Falardeau

Philippe Falardeau a récolté de nombreux prix avec son dernier film : ils sont grandement mérités. En racontant cette histoire d’un réfugié algérien qui devient enseignant dans une école primaire suite à un événement dramatique, il a exploré des thèmes graves avec beaucoup de justesse et de dignité : injustice, violence, mort, responsabilité. À cela se greffe des moments plus légers, nés de la différence culturelle. Le tout est enrobé d’une immense tendresse. Film émouvant!

Avec Fellag et de jeunes interprètes criants de vérité (2011)

***½ L’homme blanc, par Perrine Leblanc

J’avais des attentes très élevées face à ce roman abondamment encensé par la critique et récipiendaire du Grand Prix du livre de Montréal 2010. Or j’ai été plutôt déçue. 

On a salué le style précis, dénué d'émotions. C’est là que le bât blesse. J’aurais aimé m’attacher à ce Kolia né dans un camp de travail en Sibérie dont la vie rude est un jour ensoleillé par l’arrivée de Iossif, qui lui apprend à lire, à compter et surtout à survivre.

Une fois libéré, Kolia se retrouve à Moscou où il devient un clown respecté. Les dirigeants se succèdent à la tête du pays mais cela influe peu sur le destin de Kolia, toujours à la recherche de son protecteur Iossif mystérieusement disparu. Son quotidien est meublé de quelques amitiés mais pas d’amour.

L'auteure dit s'être appuyée sur des documents historiques et des témoignages de survivants du goulag pour donner vie à son récit. Elle a choisi de s’intéresser aux faits plutôt aux émotions. Cela plaît à certains.

 Leblanc, Perrine. L'homme blanc, Le Quartanier, 2010, 184 p.

**** La conquête, par Xavier Durringer


Dès les premières minutes on sait que l'on est devant un film peu ordinaire. Le Sarkosy qu'incarne Denis Podalydès est plus vrai que nature: même débit, même démarche, même gestuelle. Et quelle que soit l'opinion que l'on a du chef d'État, il faut reconnaître son sens politique profond.

Concentré sur les années 2002-2007 pendant lesquelles Sarkosy cherche à conquérir le pouvoir, le film démontre toute la stratégie déployée par celui-ci pour arriver à ses fins et celles de ses «ennemis» Chirac et de Villepin pour le contrer. On est surtout impressionné par le niveau de langue que les susnommés utilisent pour se dire les pires vacheries. Si on ne rit pas souvent, on sourit abondamment devant tant d'élégance!!!


Pour ajouter une note plus humaine, on voit les efforts de Sarkosy pour sauver son ménage qui prend l'eau. C'est d'ailleurs ce qui ressort le plus de ce film: loin de diaboliser le président, le film le rend ... presque sympathique ...

Avec Denis Podalydès, Florence Pernel, Hippolyte Girardot, Samuel Labarthe et Bernard Le Coq (2011)


*** La jeunesse mélancolique et très désabusée d’Adolf Hitler, par Michel Folco

On ne reconnaîtra pas dans ce roman le Folco truculent des premiers livres. En fait, cet ouvrage est un peu à l'image du personnage principal: sérieux car bien documenté (citations du biographe Rosenbaum, de gens ayant connu Hitler et d'Hitler lui-même) et souvent ennuyeux (aucune fantaisie chez Adolf H.) La première partie, celle qui trace les origines et comment on est passé de Schicklgrube à Hiedler puis à Hitler, est la plus intéressante. Car il y a du Tricotin là-dedans.

Mais la suite dérange car on se demande comment un être aussi ordinaire, aussi peu ouvert aux autres, aussi égocentrique, a-t-il pu devenir le leader charismatique (hélas!) qui a mis le monde à feu et à sang.

Folco, Michel. La jeunesse mélancolique et très désabusée d’Adolf Hitler, Stock, 351p.

****½ Charleston Sud, par Pat Conroy

Cette saga reprend les thèmes chers à Pat Conroy : la famille, l’amitié, la loyauté mais aussi la religion, le racisme, l’homosexualité, la pédophilie. Nous y suivons donc le destin du narrateur, Leo King dit « le Crapaud » à cause d’un physique plutôt ingrat, ainsi que celui de deux orphelins fugueurs, de jumeaux surdoués, d’un jeune couple de la haute société et d’un autre qui souffre des relents de la ségrégation raciale. L’auteur s’amuse à mêler les époques : 1969, l’année de leur rencontre, et 1989, alors qu’un événement tragique les oblige à faire front.

Pat Conroy est un habile conteur : en plus de nous mener d’un rebondissement à l’autre,  il sait intégrer des événements connus à la trame de son récit. L’ouragan Hugo devient ainsi un personnage important auquel il accorde un chapitre tout entier : à couper le souffle! La ville de Charleston, avec ses odeurs et ses couleurs, est présente à chaque page; on sent l’amour que l’auteur porte à la ville de son enfance.

Seul petit bémol : le narrateur est presque trop parfait… Malgré cela, Charleston Sud demeure un grand roman!

Conroy, Pat. Charleston Sud, Éditions Albin Michel, 2009, 583 p.

**** Gerry, par Alain Desrochers

Je n'étais pas pas une fan d'Offenbach. Mais lorsque Gerry Boulet a sorti son disque éponyme, j'ai apprécié plusieurs de ses chansons. C'est donc sans beaucoup d'attentes que je suis allée à la projection du film. J'ai beaucoup aimé.


Le réalisateur a habilement mêlé les époques, certains les personnages et a réussi un coup de maître en confiant le rôle principal à Mario St-Amand. Quel artiste de génie!  Car incarner cet être de passion qu'était Gerry Boulet constituait tout un défi, d'autant que ce dernier est encore présent dans nos mémoires. On y croit à chaque instant. Chapeau!


Avec Mario St-Amand (2011)

**** Le sens de l'humour, par Émile Gaudreault

On connaît l'immense talent de Michel Côté. Il excelle dans des rôles très différents. Le sens de l'humour lui donne l'occasion d'en faire une autre magistrale démonstration alors qu'il incarne un désaxé qui veut se venger de tous ceux qui se moquent de lui. Il est solidement épaulé par 
Louis-José Houde et Benoît Brière qui campent deux humoristes qui tentent de sauver leur peau.


Le rythme est soutenu, les revirements de situation abondent. La finale nous laisse pantois ... pour notre plus grand plaisir! Seul bémol: les sacres; j'ai hâte que nos cinéastes cessent de nous représenter ainsi. C'est pourtant une habitude qui se perd, sauf chez certains humoristes qui croient que cela fait rire...


Avec Michel Côté, Louis-José Houde, Benoît Brière (2011)

**** L’odeur des pommes, par Mark Behr

1973. Marnus vit au Cap et étudie dans une école qui forme l'élite afrikaner. Élevé dans la religion et les beaux principes, il ne sait, du haut de ses 10 ans, mettre en doute la parole de ses parents. Il est particulièrement fier de son père, le plus jeune général de l'armée sud-africaine. Aussi, lorsque ceux-ci parlent des Coloured et de leur infériorité, il se tait. Même lorsqu’il sera témoin d’un drame affreux, il choisira de se taire.

Le récit de la vie de cet enfant privilégié est entrecoupé des réflexions de ce même garçon, dix ans plus tard, alors qu’il combat en Angola. Un peu plus lucide et un peu plus désenchanté, mais néanmoins encore imprégné de ce qu’on lui a appris.

Roman dérangeant!


Behr, Mark. L’odeur des pommes, JC Lattès, 2010, 220p.

**** Code source, par Duncan Jones

Le soldat Colter Stevens se réveille dans un train. Désorienté, amnésique, il réalise toutefois que le train est la cible d'une tentative d'attentat. Malgré ses efforts pour l’empêcher, le train explose ! Et voilà qu’il se réveille dans un caisson où on lui explique qu’il est en mission spéciale : grâce à un code source, on le renverra dans le train, comme la première fois: mêmes voisins, même situation ! Pour déjouer l'attentat, il aura exactement huit minutes…

Habituellement, je suis peu friande des films de science-fiction. Mais celui-ci est tellement bien construit, les acteurs sont si convaincants que mon intérêt s’est maintenant jusqu’à la fin, un peu rose bonbon quand même.

Avec Jake Gyllenhaal, Vera Farmiga et Michelle Monaghan. (2010)

***½ Revenir de loin, par Marie Laberge

Après 18 jours passés dans le coma, Yolande se réveille amnésique. Elle doit redécouvrir qui elle était, alors qu’elle est complètement déstabilisée par ceux qui lui rendent visite et se réclament d’elle.

Séparé en sept chapitres, le roman débute de façon magnifique. En fine psychologue, Marie Laberge scrute les états d’âme de son héroïne, bien sûr, mais aussi de tous ceux qui l’entourent et qui ne tiennent pas nécessairement à ce qu’elle recouvre la mémoire.

C’est progressivement et souvent grâce à la poésie que Yolande reconstitue son passé. Le processus est long, on le conçoit. Malheureusement, notre intérêt s’émousse : cinquante ou même cent pages de moins auraient pu être supprimées sans nuire à notre compréhension.

Personnellement, j’ai complètement décroché lorsque Yolande se souvient du drame affreux qui l’a marquée. Déjà que je trouvais difficile d’accepter qu’elle soit entourée d’hommes aussi compréhensifs et aussi aimants, surtout qu’elle leur rend la vie assez difficile.

L’auteure avait un sujet en or et tout le talent pour le mener à bien. La fin m’a déçue … mais je lirai encore Marie Laberge car malgré tout, elle demeure une grande écrivaine.  


Laberge, Marie. Revenir de loin, Boréal, 2010, 614 p.

**** Bienvenue sur terre, Monsieur le ministre!, par Louise Leblanc

Louise Leblanc a concocté un savant mélange de suspense, de chronique sociale et de satire politique, le tout placé sous le signe de l'humour.

Le ministre des Finances est victime d’un enlèvement par un groupuscule déterminé à le confronter à ses propres politiques. Il devra ainsi vivre un mois dans une « famille d’accueil » d’un milieu défavorisé. La chute est vertigineuse.

En fine psychologue, l’auteure rassemble une galerie de personnages plus vrais que nature: les naïfs, les sceptiques, les bons, les calculateurs, les indifférents… Chacun a son jardin secret, ce qui contribue aux nombreux rebondissements.

L'écriture est fluide et le rythme, rapide. On sourit souvent aux dialogues savoureux. Un livre délicieux qui devrait être lu par tous nos élus.

Leblanc, Louise. Bienvenue sur terre, Monsieur le ministre!, Fides, 2009, 357 p.


****½ Orages ordinaires, par William Boyd

Lire William Boyd est toujours un plaisir. Cet auteur de grand talent se renouvelle constamment. Pour son douzième roman, il nous offre un thriller de haut niveau.

Dès la deuxième page, il nous annonce que la vie de son héros va basculer dans les heures qui suivent. Quelle belle façon de nous harponner pour suivre le destin d’Adam Kindred, jeune climatologue que des circonstances absurdes vont mener à quitter son confort douillet pour se réfugier dans un Londres glauque et marginal.

Au passage, Boyd met en lumière les inégalités sociales, la recherche du profit à tout prix, le peu de respect du capitalisme sauvage pour la dignité humaine. Ses personnages, même ceux qui ne font qu’une brève apparition, ont de «l’épaisseur». Le rythme est soutenu et les revirements de situation sont toujours crédibles. Un roman à lire, comme tous les livres de cet auteur.
(Quelques suggestions)

Boyd, William. Orages ordinaires, Seuil, 2010, 475p.

****½ Saisons sauvages, par Kettly Mars

Port-au-Prince, 1963. Duvalier élimine ses adversaires en s’appuyant sur ses tontons macoutes et quelques hommes de main qui ont tout intérêt à le satisfaire. Pour sauver son mari qui vient d’être enlevé, Nirvah Leroy se rend chez le secrétaire d'État de la Sécurité publique. Ce dernier, ancien gamin pauvre et noir, est subjugué : cette belle bourgeoise mulâtresse qui ne l’aurait jamais regardée auparavant est maintenant en son pouvoir.

L’auteure trace un portrait tout en nuances de cette femme prête à tout pour sauver les siens. Nirvah est-elle aveugle ou complice? Agit-elle par amour ou pour s’épargner?

Kettly Mars décrit aussi fort bien le climat qui prévaut dans le pays, les tensions qui existent chez ce peuple divisé par la couleur de la peau, la situation économique, la religion, la politique.
Le climat de terreur est permanent : l’homme fort d’aujourd’hui peut être la victime de demain.

Autre élément intéressant quoiqu’un peu déstabilisant. Les courts chapitres sont tous narrés à la première personne, même s’il y a en fait trois narrateurs : Nirvah, sa fille et le secrétaire d’État.

Un roman fort intéressant, une autre vision de ce pays souvent durement éprouvé.


Mars, Kettly. Saisons sauvages, Mercure de France, 2010, 295 p.

**** Les Choses terrestres, par Jean-François Beauchemin

Troisième tome d’une trilogie (ce n’est pas nécessaire d’avoir lu les deux premiers tomes pour apprécier), le roman Les Choses terrestres séduit d’abord par le parti-pris de l’auteur de ne garder que le côté positif de la vie. Jules souffre d’une maladie inconnue : le seul remède à son mal sont des cures de beauté. Donc, son frère et sa femme, les amis, les voisins, tous s’efforcent de ne se consacrer qu’aux choses essentielles de la vie.

Il n’y a donc dans ce roman ni mesquinerie, ni petitesse, si ce n’est celle de Dieu, ce sans-cœur qui ne répond pas aux suppliques. Et on se laisse séduire par ces bons sentiments (c’est si rare!) et par une langue métaphorique tout à fait délicieuse.

Beauchemin, Jean-François. Les Choses terrestres, Éd. Québec Amérique, 2001, 281 p.

**** La Pluie, avant qu’elle tombe, par Jonathan Coe

Trois générations de femmes que lient de lourds secrets. Le propos n’a rien de nouveau. Ce qui rend ce livre si attachant, c’est le procédé utilisé par l’auteur. Car l’histoire nous est racontée par une femme sur le point de mourir, qui enregistre son récit sur cassettes, à partir de vingt photos qu’elle a sélectionnées. Le tout est adressé à Imogen, dont nous découvrirons l’identité beaucoup plus tard.

Entretemps, la narratrice nous aura décrit avec beaucoup de détails les lieux, les personnages, les événements, et ce à partir de l’exode massif des enfants vers les campagnes anglaises au cours de la Deuxième Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui.

Très beau roman qui nous rappelle que les blessures de l’enfance ne se cicatrisent pas.

Coe, Jonathan. La Pluie, avant qu’elle tombe, Gallimard, 2009, 256 p.

**** Le discours du roi, par Tom Hooper

Le film est à juste titre encensé par la critique. L’acteur Colin Firth incarne avec beaucoup de nuances les réticences du jeune prince Georges à monter sur le trône suite à l’abdication de son frère Edward. Affligé d’un bégaiement nerveux depuis sa tendre enfance, il retrouvera confiance en lui grâce à Lionel Logue, orthophoniste aux méthodes plutôt originales.

Colin Firth a gagné le Golden Globe du meilleur acteur et est en liste pour le même prix aux Oscars. Sa solide performance, ainsi que celle de Geoffrey Rush dans le rôle de l’orthophoniste, justifie amplement ces honneurs et donne beaucoup de panache à un film bien construit mais plutôt conventionnel.

Avec Colin Firth, Geoffrey Rush et Helena Bonham Carter (2010)

***½ Petite, par Emily Carr

Au Québec, Emily Carr est surtout appréciée en tant que peintre mais ailleurs au Canada, on l’a d’abord reconnue en tant qu’écrivain ayant publié sept livres décrivant son enfance, ses voyages et ses séjours parmi les autochtones de la Côte ouest.

Petite regroupe trente-six histoires mettant en scène des souvenirs d’enfance. Avec un humour certain, Emily Carr nous présente sa famille, leur boy chinois, les voisins, les membres du clergé, des étrangers qui visitent la petite ville qu’est Victoria au début du 20e siècle. Enfant curieuse, allumée, enjouée, elle dépeint (oserais-je dire elle peint) avec maints détails le monde qui l’entoure. On ressent son amour immense pour la nature et les animaux. C’est un joli détour sur un passé pas si lointain.

Carr, Emily. Petite, Editions Pierre Tisseyre, 1984, 203 p.

*** Dieu voyage toujours incognito, par Laurent Gounelle

Alan Greenmor tente de se suicider du haut de la Tour Eiffel. Il est arrêté dans son geste par un homme qui lui propose un marché : en échange de sa complète obéissance, il lui montrera le chemin du bonheur.

L’auteur est un adepte de la PNL. Il a choisi la voie romanesque pour faire état de ses croyances. La première partie du roman est fort intéressante. En effet, certains conseils prodigués par le gourou tombent sous le sens et peuvent aider à mieux profiter de la vie. Malheureusement, le roman dérape et tombe dans l’invraisemblance. Tout n’est pas que question de volonté. Sinon, la vie serait bien plus facile.

Gounelle, Laurent. Dieu voyage toujours incognito, Anne Carrière, 2010, 424 p.