***½ Tous les hommes sont menteurs, d'Alberto Manguel

Trente ans après le suicide de l’écrivain Alejandro Bevilacqua un journaliste recueille le témoignage de quatre proches : son confident, sa dernière compagne, un ancien prisonnier politique ayant partagé la même cellule et son éditeur. Quatre témoignages, quatre visions tout à fait différentes, voire divergentes. Qui croire? L’auteur mêle les pistes, nous suggère que la vérité, la «vraie vérité», n’existe pas. D’ailleurs, n’est-ce pas un indice que d’avoir intitulé le chef d’œuvre de Bevilacqua Éloge du mensonge?

Un roman à l'allure de polar, qui procure de belles heures de lecture.

Manguel, Alberto. Tous les hommes sont menteurs, Actes sud, 2009, 200 p.