***½ Leela, de Hari Kunzru

J’avais bien aimé L’illusionniste. Le début de Leela nous rassure sur le talent de l’auteur. On y trouve le même humour très «british», le même regard sarcastique sur une société toute vouée au succès et à l’argent. Trois personnages principaux, qui jamais ne se rencontrent, mais qui seront chacun victime de la mondialisation.

D’abord, Arjun Meela, jeune consultant en informatique qui vivra difficilement son rêve américain brisé. Puis Leela, méga-star de Bollywood et idole d’Arun : elle sera bien malgré elle mêlée à la terrible vengeance de son fan. Enfin, Guy Swift, jeune cadre londonien à qui tout semblait vouloir sourire, jusqu’au jour où…Il y a sûrement un parallèle à faire avec la crise actuelle.

Les trois récits n’offrent pas, à mon avis, le même intérêt. J’aurais bien aimé que l’auteur s’attarde un peu plus au destin de son génial informaticien par qui tout arrive.

Kunzru, Hari. Leela, Plon, 2005, 360p.